Ghana
Nelson Boateng est un jeune entrepreneur ghanéen qui recycle les plastiques usagés et les transforme en blocs qui seront utilisés pour les trottoirs et les routes. Une innovation vue comme un challenge face aux prix élevés d’autres blocs présents sur le marché et aussi plus durable.
Pour fabriquer ses pavés, Nelson utilise des morceaux de plastique usagés qui sont déchiquetés et mélangés avec du sable pour réaliser du produit fini.
Les blocs, composés de 70 % de déchets plastiques – collectés autour d’Accra la capitale – et 30 % de sable, sont fabriqués par Nelplast, une entreprise créée il y a cinq ans.
Des blocs qui sont selon ses fabricants jusqu‘à 800 % plus forts que les autres et peuvent mieux résister aux éléments que les blocs traditionnels fabriqués à partir de béton ou de tarmac.
L’idée de créer des pavés est née après l’interdiction par le gouvernement de l’utilisation des sacs en plastique dans le pays.
“Actuellement, nous produisons environ 700 (tonnes) de déchets plastiques de toutes sortes, des égouts, de partout. Dans le futur, nous pourrons produire 10 000 ou 20 000 tonnes en une journée pour sauver l’environnement parce que si vous regardez le genre de plastique que le pays génère en une journée, c’est plus que ce que nous faisons. Notre objectif est de pouvoir en recycler environ 70 % par jour”, déclare le jeune entrepreneur.
Nelplast produit actuellement près de 200 blocs par jour et emploie 30 employés permanents et 40 ouvriers occasionnels.
Les blocs se vendent 1 dollar la pièce alors que ceux en béton se vendent à 1,50 dollar.
Nelson Boateng, diplômé en ingénierie de réseau, travaille à la remise à niveau de l’usine pour stimuler la production.
“En une journée, je ne produis que 200 blocs-de moins d’un mètre carré, ce qui n’est pas suffisant pour rivaliser avec les producteurs de béton. Donc, quand j’aurai ces machines, je pourrais rivaliser avec eux. Parce que maintenant, si je reçois une commande, il me faudra beaucoup de temps pour livrer le client et il ne sera pas satisfait”.
Un matériel révolutionnaire approuvé par Le Ministère ghanéen de l’environnement, de la technologie et de l’innovation. Les blocs sont fixés à l’aide de pâte de ciment.
Le Ghana veut améliorer l’infrastructure d’Accra, qui a lutté pour suivre le rythme de croissance de la population après des années d’expansion économique rapide.
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